Je suis victime de violences psychologiques et/ou physiques
Il est fondamental de pouvoir reconnaître la violence sous toutes ses formes. Victime ou témoin, l’important est d'en parler, d'être orienté(e), aidé(e) et ne pas subir. Seul(e), il est parfois difficile de se sortir d’une violence psychologique ou physique, qu'elle soit répétitive ou pas. Je ne dois pas avoir honte de ce que je subis ou de ce que j’ai vécu. Je suis une victime.
La maltraitance ou la violence psychologique consiste à utiliser des mots ou à agir de façon à contrôler quelqu'un, à lui faire peur, à l'isoler ou a lui ôter sa dignité. On parle aussi parfois de maltraitance ou de violence émotionnelle. Il ne faut pas la minimiser ou la banaliser. C’est un abus envers une personne. Elle peut se manifester par des paroles, des actes qui me font penser que je suis détesté(e).
Cette violence est parfois traumatique et peut me faire développer des comportements de mal être profond comme l’isolement, la peur, l’envie de ne plus vivre, la dépression et l’anxiété. En parler me permet de ne plus être seul(e), d’être protégé(e) pour ne plus subir. Je peux déposer une plainte, me rendre auprès d’associations ou appeler des numéros d'aides nationaux en fonction de ma situation : Consulter les numéros d'urgence
Je peux également me rendre sur les sites suivant si je suis victime de violences psychologiques ou de harcèlement :
Enfants/Ados Web - Droit Direct - Stop aux violences
La violence physique est un acte avec pour intention ou conséquence la douleur et/ou une blessure physique. Comme dans toutes les formes de violence, l'objectif de l'auteur n'est pas seulement de causer une souffrance physique, elle consiste aussi à réduire la maîtrise de soi de l'autre.
Il existe un grand nombre d’actes de violence, cela va de la bousculade à l’homicide. Même une fois, c’est une violence ! Il ne faut pas banaliser ou minimiser l’acte.
Pour avoir une plus grande connaissance de la violence physique je peux me rendre sur le site du Conseil de l’Europe. là aussi il est nécessaire d'en parler, de se faire aider, d'accepter d’être protégé(e) et ne plus subir.
J’ai le droit de déposer plainte, de dénoncer et de faire reconnaître que je suis victime !
Se rendre sur le site du Gouvernement : arrêtons les violences !
La violence sexuelle désigne tous actes sexuels commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. Ces violences portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne. Personne n’a le droit de m'imposer un acte sexuel que je ne désire pas. Cela peut commencer par des mots, des gestes qui tournent autour de la sexualité de la personne ou des parties de son corps. Une contrainte au déshabillage, à des attouchements non désirés jusqu'à la prostitution forcée voire à la torture sexuelle et au viol. La violence sexuelle cause de grandes blessures physiques et psychologiques.
Elle revêt plusieurs formes. Si je me sens abusé(e) dans mon intimité, si je dis non et que je ne suis pas entendu(e), si je suis menacé(e) ou si je subis de la pression c'est une violence !
Pour m'aider, je peux me rendre sur le site du gouvernement ou sur violences sexuelles info
Livrer mon corps contre de l’argent et en faire mon métier, c'est de la prostitution. On dit souvent que c’est une forme de facilité pour gagner de l’argent, mais qu’en est-il réellement de notre décision de mettre notre corps à disposition ? Suis-je pleinement en accord avec cela ? Est-ce que je me sens obligée ? Suis-je dans une situation où je ne vois pas d’autre issue ?
Quelque fois, ce n’est pas un choix mais une obligation étant pris(e) dans un réseau dont il est très difficile de sortir. Je dis que je contrôle, je décide de ce que je fais avec mon corps, mais est-ce vraiment le cas ?
Il existe différentes formes de prostitution : la prostitution en ligne, dans la rue, dans mon cercle d'amis, quand je décide d'offrir mon corps à des personnes beaucoup plus âgées que moi (Baby Sugar), le risque de prostitution est possible partout et concerne tous les milieux et classes sociales.
Pour avoir plus de connaissance sur le sujet je peux me rendre sur les sites suivants :
Arrêtons les violences - Info-jeunes-prostitution
Il est difficile d'en sortir mais des associations existent et peuvent m'aider. Je me renseigne et demande de l’aide en m’adressant au Mouvement du Nid ou je me rends sur le site de l’Amical du Nid.
Le harcèlement via internet (mails, réseaux sociaux...) est appelé cyberharcèlement. Il s'agit d' un délit, c'est-à-dire d'un acte interdit par la loi et puni d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement inférieure à 10 ans.
Il peut prendre différentes formes :
- Les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne
- La propagation de rumeurs
- Le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale
- La création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un camarade de classe
- La publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture
- Le sexting (c’est la contraction de "sex" et "texting". On peut le définir comme "Des images produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentent d’autres jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile"
Si je suis victime de ce type de harcèlement, je peux demander le retrait des publications à leur auteur ou au responsable du support électronique. Je peux aussi faire un signalement en ligne à la police ou à la gendarmerie ou encore porter plainte. Ce délit est sanctionné par des peines d'amendes et/ou de prison. Les sanctions sont encore plus graves si la victime a moins de 15 ans.
En savoir plus sur le cyberharcèlement
Si je suis victime de cyberharcèlement, je dois me protéger. je peux alors contacter le 3018 par téléphone ou télécharger l’application 3018. Bien plus qu’une écoute, c’est une prise en charge des personnes victimes.
Le harcèlement est un mode de persécution qui consiste à répéter des agissements ou des paroles violentes, insultantes, discriminatoires envers une autre personne afin de l’affaiblir psychologiquement et se donner du pouvoir.
Le harcèlement est interdit, il est reconnu et condamnable. C’est de la violence verbale, psychologique ou physique qui se trouve partout (rue, école, maison, lieu de travail, réseaux sociaux, lien social...) et concerne tout le monde. Il peut y avoir un ou plusieurs harceleurs sur une même personne.
Je ne dois pas me dire que ma situation est différente si je ressens que je suis harcelé. Je dois m’écouter et reconnaître ma souffrance face à ce harcèlement.
Le harcèlement dégrade ma santé physique et mentale. Je peux rester dans la peur, je peux ne plus vouloir sortir de chez moi et couper toute relation sociale alors que je suis la victime ! Ce n’est pas moi qui dois être condamné (e) et m’effacer. C’est pourquoi il est important que je puisse connaître les différents mode de harcèlement :
- verbal (insultes, moquerie...)
- non verbal (grimaces, gestes...)
- psychologique (rumeurs, pression...)
- physique (coups, menaces...)
Si je suis victime ou que je suis témoin de harcèlement, je peux me rendre sur les sites suivant pour avoir plus d’information :
Service public - Arrêtons les violences
De plus en plus d'élèves sont harcelés physiquement et psychologiquement au sein de leur établissement sujets à des agissements répétitifs, des paroles violentes, insultantes et discriminatoires. Ce mode de harcèlement peut faire l'objet d'un effet de groupe qui voit plusieurs élèves s'en prendre au même avec un effet de répétition. L'élève harcelé est également souvent victime de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux. Isolé et fragilisé, il est dans une anxiété permanente, sans répit face aux actions répétées des autres. Des pensées suicidaires peuvent même l'envahir.
Depuis cette année, de nouvelles mesures ont été mises en place. Désormais l'élève harceleur pourra être transféré dans un autre établissement.
Si je suis victime de harcèlement scolaire, je peux contacter ce numéro : 3020 ou me rendre sur le site du Gouvernement
Un jeune en danger ou en risque de l'être est un jeune qui subit :
- de la maltraitance physique (coups, gifles, secousses...) et/ou de la maltraitance psychologique (humiliations, insultes, menaces...),
- de la négligence de la part de ses parents ou de la part de la personne qui doit s’occuper de lui (absence de soins médicaux, manque de nourriture, manque d’affection...),
- la non prise en compte de ses besoins fondamentaux (carence éducative, non-respect de son rythme de vie...).
Le danger peut aussi venir de l'extérieur, des connaissances à l'école ou des réseaux sociaux. Si je me reconnais dans une ou plusieurs de ces situations, ou si je connais quelqu'un qui subit ces situations, le mieux est d'en parler. Je peux donc directement et en fonction de ma problématique faire appel aux numéros d'urgence ou en direct à des professionnels des Services de Solidarité Territoriale du Département des Hauts-de-Seine, pour cela je me rends sur notre page :
Pour que la violence s'arrête, il est bien d'en parler. Numéros d'urgence qui respectent l'anonymat, amis, parents, professionnels, associations...je ne dois pas m'isoler. Je suis la victime ! Si je suis témoin, je peux aider la personne en alertant une association ou en appelant une personne de confiance qui pourra informer les autorités compétentes.
Par ailleurs, accepter les actes d'une personne violente ne l’aide pas. L’auteur doit être stoppé pour qu’il ne puisse pas faire d’autres victimes.
Dans tous les cas, un seul conseil : briser le silence pour éviter l'irréversible.
"En avant toute(s)" a été créée en 2013 après qu'une vaste étude de terrain ait montré que les structures destinées aux femmes victimes de violences étaient trop peu nombreuses ou surchargées et de constater la prévalence des violences chez les plus jeunes femmes.
Depuis l'association développe une expertise et mène ses actions dans l’optique de :
- promouvoir l’égalité des genres
- prévenir les violences de genre
- s’adresser aux jeunes
Si tu te sens concernée et souhaites entrer en contact avec l'équipe tu peux te rendre sur le site de "En avant toute(s)"
Il manque quelque chose dans cette fiche ?