"Un jeune, une passion" n°4 : Arthur et sa passion pour le sport

Témoignages
Publié le 17.12.2024

Arthur a commencé le sport très jeune. Âgé de 17 ans, il accumule déjà les titres en natation et athlétisme. Soutenu par son père, il vise les Jeux Paralympiques de 2028. Entre entraînements intensifs, passion pour le sport et défis liés au trouble du spectre autistique (TSA), Arthur raconte son parcours impressionnant.

Futur en Main : Quel est ton rêve dans la vie ?
Arthur : Mon rêve, c’est d’aller aux Jeux Paralympiques de Los Angeles en 2028, mais aussi que Michael Phelps me remette la médaille. 

Futur en Main : Qu’est-ce qui t’a donné envie de participer à ces Jeux ?
Arthur : J’ai vu Michael Phelps à Londres quand j’étais plus jeune. Il m’a inspiré. J’ai aussi vu Léon Marchand, Caleb Dressel, et Florent Manaudou.

Futur en Main : Tu as déjà gagné beaucoup de médailles. Peux-tu nous en parler ?
Arthur : Oui, j’ai gagné 17 titres de champion de France en athlétisme et en natation. J’ai aussi remporté une médaille d’argent au championnat de France de natation à Vichy en 2021 et j’ai fait le meilleur départ du plongeon de l’équipe de France de natation, et une médaille de bronze au championnat du monde.

Futur en main :  Est-ce que tu aimes voyager pour participer à ces compétitions ?
Arthur : Oui, j’aime bien voyager pour mes compétitions. Cette année, je vais à Dubaï et en Finlande. L’année dernière, je suis allé en Suède pour les championnats d’Europe.

Arthur :  Ton père t’accompagne souvent pendant ces voyages ?
Le père d’Arthur : Oui, je l’accompagne pour suivre les protocoles d’entraînement avant les compétitions, en lien avec son entraîneur du club. Et puis, il fait des choses extraordinaires, c’est une grande fierté. 

Futur en Main : Tu as aussi porté la flamme paralympique Arthur ?
Arthur : Oui, c’était à Antibes. J’ai participé au relais avec l’équipe des espoirs français paralympiques. 

Futur en Main : Pourquoi aimes-tu tant le sport ?
Arthur : J’adore courir parce que je sens le vent qui m’aspire. J’aime nager parce que l’eau est douce et ça relaxe mes muscles. Et j’adore voler en chute libre parce que le vent me porte.

Futur en Main : Comment as-tu commencé la chute libre ? 
Arthur : Quand j’étais petit, j’adorais regarder les insectes voler. Un jour, mon père m’a dit que je pouvais voler aussi. J’ai commencé près du Futuroscope et maintenant, je fais des compétitions.

Futur en Main : Tu as même participé à une Coupe du Monde de chute libre ! C’était comment ?
Arthur : Oui, à Lille. J’ai beaucoup appris avec mon coach Anderson. Ça m’a permis de progresser et de préparer le championnat de France.

Futur en Main : Est-ce que tu aimerais devenir coach plus tard ? 
Arthur : Oui, je voudrais devenir coach en athlétisme, natation et chute libre. J’ai déjà coaché mes coéquipiers en natation et des jeunes en athlétisme.

Futur en Main : Comment gères-tu les difficultés liées à ton TSA (trouble du spectre autistique) ?
Arthur : Parfois, c’est dur de me concentrer, mais je m’entraîne avec mon téléphone et mon ordinateur. Je lis et j’écris des mots compliqués sur le sport pour m’aider.

Futur en Main : Que ressens-tu quand tu gagnes une médaille ?
Arthur : Je suis fier. J’aime quand les gens applaudissent. Ça me fait plaisir.

Futur en Main : Tu auras bientôt 18 ans. Qu’est-ce que ça représente pour toi ?
Arthur : Je veux apprendre à cuisiner, conduire une voiture, prendre les transports seul et voir mes amis. Et bien sûr, continuer à m’entraîner pour les Jeux de 2028 !

Un grand merci à Arthur pour ce témoignage réalisé par Marie DUMONT, apprentie à l'Observatoire Départemental de la Protection de l'Enfance.